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Retour sur les « luttes » des « sans papiers »

Retour sur les « luttes » des « sans papiers »

Les Luttes sous Tutelles ...

vendredi 30 novembre 2007, par Joseph Larkin


Les années 2006 et 2007 ont vu « refleurir » les luttes autour des sans papiers et son cortège de débats sur la possibilité ou non d’accueillir « toute la misère du monde » selon la formule d’un représentant bien connu de la bourgeoisie de « gauche ».

Force est de constater que ce type de débat n’a d’importance de notre point de vue que dans la mesure ou il dévoile les positions chauvines des partisans de la gauche de la gauche, PCF en tête.

Ainsi pour nous ouvriers-ères communiste la seule chose qui compte c’est qu’une fois encore une partie de notre classe sert de bouc émissaire aux problèmes et crises inhérents au système capitaliste.

Comment se passe donc les luttes dans les collectifs de sans papiers ? Voici quelques exemples des faits et méfaits de la petite bourgeoisie plus ou moins radicalisée et sa conception de l’internationalisme : Dans un premiers temps on s’aperçoit rapidement que de « sans papiers » ces collectifs n’ont que le nom, ces derniers n’ayant jamais ou presque droit à la parole quant on les autorise à assister aux réunions… Auraient ils donc remis mandats pour que d’autres conduisent la lutte à leur place ? On peut en douter !

Dans un autre registre, celui de la parcellisation des luttes qui en diminue la portée, on peut entendre les petits bourgeois radicaux type LCR prôner la libre circulation des hommes mais s’écraser bien vite devant le PS (au nom de l’unité) quand vient la question de la dénonciation des contrôle au faciès etc.

S’ensuivent des débats plus ou moins nauséabonds sur la volonté de s’ « intégrer » des immigrés clandestins locaux pour y faire un tri, puis des tentatives assez grotesques de récupération politique des partis en présence décourageant beaucoup de bonnes volontés qui croyaient vraiment qu’ils allaient aider la « cause » des sans papiers.

Sans nier l’utilité d’apporter de l’aide aux hommes et femmes de notre classe qui subissent cette stigmatisation, une fois de plus nous sommes dépossédés de nos luttes par des représentations bourgeoises et petites bourgeoises qui nous monnayent pour divers avantages avant d’ergoter sur notre incapacité à nous mobiliser et se féliciter de leurs succès.




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