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 EN AVANT VERS LA CONSTRUCTION D'UNE RIPOSTE GENERALISEE

EN AVANT VERS LA CONSTRUCTION D’UNE RIPOSTE GENERALISEE

jeudi 12 février 2009, par Avant Garde

Première étape et condition première à notre émancipation totale : se débarrasser de la chape de plomb idéologique que font peser les fausses représentations syndicales et politiques sur notre classe …


chant des ouvriers
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Sarkosy s’est prêté à l’exercice de « l’Etat au dessus de la mêlée » et place a été rendu au jeu de dupe des « concertations préalables » et du « débat démocratique » ; seulement ici et là quelques émois sont venus entacher cette opération d’intoxication politique du bon peuple dans les médias godillots mais seulement sur la forme et dans le plus pur effet pétard mouillé.

Dans son spectacle médiatique du 5 février, le président de la république, premier gestionnaire des intérêts de la bourgeoisie, a tenté habillement de faire passer la pilule des sacrifices à consentir sous prétexte que tous, bourgeois et pauvres, nous serions embarqués sur le même bateau face à la crise ; le scénario préalablement bien établi des fausses concessions sociales devant aboutir à sceller l’union des classes dans un unique destin nationale. Ouvrier, ouvrière, chacun et chacune d’entre nous aurons remarqués que Sarkozy a soigneusement évité d’évoquer la classe ouvrière, il nous faut maintenant croire qu’il n’existe plus qu’une unique classe dite moyenne dont les ouvriers seraient « l’échelon bas », ce qui est fort accommodant pour qui veut anesthésier la force d’action des ouvriers organisés sur leurs intérêts économiques et politiques propres.

ouvrier mittal

Seulement, nombreux sont les ouvriers (ères) et les travailleurs (es) des couches très modestes qui auront bien compris tout le mépris qui leur a été porté et à commencer par nos frères et sœurs de classe en Guadeloupe en grève générale et aujourd’hui rejoint par ceux de Martinique, totalement ignorés et pour cause, les bourgeois ont peur de la contagion …

C’est en droite ligne des politiques d’aménagement des effets de la crise que les mesures annoncées se feront sur le dos de notre classe et cela au « grand dam » des réformistes et des pseudos révolutionnaires pêcheurs en eau troubles.
Quand bien même l’état rentrerait de pleins pieds dans les conseils d’administrations des banques
quand bien même il serait donné un droit de regard sur leurs livres de comptes
quand bien même les licenciements seraient interdits dans les entreprises qui font des profits
quand bien même une politique dite de relance par la consommation serait préférée à celle des investissements dits productifs ; le capitalisme financier, produit de la fusion du capital bancaire et industriel, conservera toute son autorité.

Comme d’habitude, rien ne changera pour nous les laissés pour compte, ouvriers, travailleurs modeste des villes et des campagnes, retraités, chômeurs, nous pour qui sont réservés les discours sur « la valeur travail » qui ne valorise que celle du capital en nous privant régulièrement de notre gagne pains et cela tout en nous faisant dépouiller de nos aspirations légitimes à une vie plus décente.

Dans les mouvements sociaux qui s’organisent, on peut voir que nous servons juste de marchepieds aux revendications des couches supérieures du salariat ayant scellées leur destin de classes moyennes à la survie du système. Voilà le sens qu’il faut accorder aux prétendues pistes de réflexions proposées par le patron de l’état bourgeois.

Ouvriers communistes marxiste-léninistes, nous disons qu’il est plus que temps que notre classe et les couches sociales les plus pauvres relèvent la tête et préparent enfin leurs ripostes dans l’unité en leur donnant un caractère de classe de grande ampleur.

Nous séparant des états majors syndicaux de collaboration de classes dans l’autonomie de pensée et d’action, nous devons construire les rapports de forces nécessaires à imposer nos revendications de défenses économiques qui seront le levier puissant de l’émergence de forces nouvelles de la pensée politique de notre classe. Cet objectif doit aboutir à l’émancipation idéologique des éléments politiquement les plus avancés de notre classe, rejetant toutes les tutelles politiques ou syndicales de collaboration de classe plus ou moins avouées ou avançant nouvellement masquées sous les bons auspices d’un anti-capitalisme de circonstance, complaisamment relayer par les médias bourgeois.

Dans le cadre du maintien du système capitaliste, il n’existe pas de redistribution des richesses qui ne serve que les classes qui la dispense ; il n’est pas de regroupements politiques ou syndicaux dont la représentation des intérêts échappe à cette logique.

ouvriers renault

Que dans nos quartiers populaires, sous la conduite des ouvriers et des travailleurs modestes, dans l’unité, se constituent les comités de préparation de la riposte générale avec un seul mot d’ordre : grève générale jusqu’à la satisfaction de toutes les revendications spécifiques tenant à tous les domaines de la vie des hommes, femmes, jeunes, retraités, actifs ou chômeurs de notre classe et des couches sociales déshéritées.

Ouvriers communistes, nous agirons dans ce sens, imposant partout ou nous le pourrons le droit à la parole ouvrière en exigeant que l’organisation de cette riposte revienne aux seuls éléments authentiquement ouvriers unis aux représentants des travailleurs les plus pauvres de nos quartiers ayant obtenus la reconnaissance et la confiance de tous. Nous appelons nos camarades authentiquement ouvriers, attachés à nos idéaux communs de défense du marxisme léninisme, organisés ou non, à débattre avec nous sans aucunes réserves pour engager le processus de regroupement des forces communistes ouvrières par trop dispersées ; léniniste, ils ne peuvent que se convaincre de l’actualité permanente de cette directive politique qui a traversé les ans et qui éclaire en permanence la voie à suivre.

« Manœuvrant dans une situation nouvelle parmi des ennemis plus conscients et plus unis, la classe ouvrière doit également réorganiser son propre parti… En remplacement des dirigeants issus de l’intelligentsia, elle met en avant des dirigeants issus des rangs ouvriers. Un nouveau type de membre du parti ouvrier [1] grandit, qui poursuit indépendamment tout le travail du parti et qui est capable de rallier, d’unir et d’organiser les masses prolétariennes dix et cent fois plus nombreuses que celles qu’il y eu jusqu’ici [2] »

L’émancipation de la classe ouvrière sera l’œuvre de la classe ouvrière elle-même

Groupe des ouvriers communistes marxistes-léninistes




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