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Continental

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Pour un œil les deux yeux pour une dent toute la gueule !

vendredi 18 septembre 2009, par Jean Charles Louvrier

Aujourd’hui, Dans la classe ouvrière, rare est celui qui ne connaît pas la juste lutte des travailleurs de continental, usine de Clairoix dans l’Oise. Cette classe ouvrière que les plus beaux esprits à gauche à l’extrême-gauche et leurs clones dans les syndicats s’échinent depuis des lustres à faire disparaître des discours, mettant à l’écart ses éléments dans les syndicats au rôle de petites mains.


Portée par des militants CGT ouvriers, cette lutte est exemplaire car les travailleurs de cette entreprise ont su s’imposer face à leur patron et face à toutes les adversités y compris celle de l’appareil CGT installée dans la collaboration de classe.

Ainsi, ils deviennent un exemple pour notre classe, pour nos camarades placés dans la même situation de liquidation totale ou partiel de leur entreprise. Leur combat fut long est demeure encore aujourd’hui difficile ; prenant parfois le chemin légitime de la colère. C’est un des symboles de l’autorité de l’Etat capitaliste (une sous-préfecture) que ces camarades mirent à mal dernièrement. Cela, la bourgeoisie ne pouvait pas le permettre… Le tribunal correctionnel de Compiègne, lançant un message d’avertissement à toute la classe ouvrière en réveil, vient de condamner à des peines de prison avec sursis six de ces camarades.

La justice bourgeoise de classe a donc tranchée… un bon ouvrier c’est celui qui accepte son sort sans broncher, et qui apprend à ne pas montrer du doigt ses spoliateurs, leurs cours de politiciens et de magistrats. Dans les milieux des protestataires traditionnels à gauche et à l’extrême gauche, les réactions n’ont pas tardées, la justice des bourgeois ce serait « deux poids deux mesures » … Non ! Nous, ouvriers communiste, savons que la justice bourgeoise c’est :
- un poids, celui de la classe au pouvoir
- une mesure, ses décisions prisent en sa faveur.

La classe ouvrière n’a rien n’à attendre de cette justice là et cela aussi longtemps que le système capitaliste sera maintenu en place.

Derrière ce jugement il y a la volonté du pouvoir de faire plier les plus réticents de notre classe à se soumettre à une prétendue fatalité qui emmènent les familles ouvrières et de travailleurs précaires dans la misère et face au mépris…

En vérité, ce qui était reproché aux « Contis » :
- c’est de ne pas avoir accepté le jeu de dupe des concertations de velours où se règle, dans les salons feutrés des PDG et des ministères, le sort des travailleurs sans qu’ils n’aient voix au chapitre ;
- c’est d’avoir cherché à vendre chèrement leur peau, sans considérations attendries pour les appels à la modération de où qu’ils soient venus ;
- de s’être hissé en exemple à la classe ouvrière toute entière, suivant en cela un vieil adage prolétarien : on ne pactise pas avec l’ennemi de classe.

Les crises du système capitaliste impérialiste feront naître d’autre « Contis ». Des combats ouvriers de plus en plus durs vont s’engager. Leurs victoires, même momentanées, dépendront principalement du degré d’autonomie organisationnelle et idéologique de notre classe.

Ouvriers, Ouvrières, soyons prêt à rendre coup pour coup à la bourgeoisie, sans autre souci que d’élaborer des stratégies d’alliance avec d’autres fractions du salariat (les plus précaires) qui ne nous lient pas les mains et ne nous inféodes pas idéologiquement. Le groupe des ouvriers communistes Marxiste-léniniste apporte son soutien inconditionnel aux camarades ouvriers, victimes de la justice bourgeoise, aux « Contis », à toute la classe ouvrière aujourd’hui en lutte.

Des victoires partielles dans les luttes de notre classe à la victoire définitive de toute la classe, pour le socialisme.

 
 




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