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L'identité nationale, une nouvelle diversion, de nouveaux projets …

L’identité nationale, une nouvelle diversion, de nouveaux projets …

lundi 9 novembre 2009, par Avant Garde


Sur fond de capitalisme en crise, de concurrence internationale exacerbée, ressurgissent à nouveau les vieux démons du nationalisme, toujours attachés aux intérêts particuliers de la classe dominante.

C’est un politicien opportuniste, carriériste de la social-démocratie française, devenu ministre de l’immigration et de l’intégration, Eric Besson, qui c’est vu confier la mission de resserrer les boulons d’une identité nationale, paraît-il, mise à mal.

A qui profite le crime ?

Personne ne pourra croire que la bourgeoisie française, son personnel politique, se sont subitement sentis investi d’une mission de sauvetage de « l’identité nationale »… La dernière comédie de l’adoption à Versailles, en février 2008, du traité de Lisbonne et assez éclairante et montre que la bourgeoisie française sait très bien se débarrasser de ses vieux oripeaux et autres principes d’attachement à la nation quant le besoin s’en fait sentir.

On a beaucoup disserté sur les motivations politiciennes de ce « débat national ». Si les élections régionales qui approchent, en même temps que s’éloignent les voix les plus réactionnaires de l’UMP, paraissent être comme un point de mire électorale, on ne saurait en rester là de l’analyse …

Ce que nous savons de la politique d’immigration de la bourgeoisie au pouvoir, c’est qu’elle se règle toujours en fonction de ses intérêts économiques et s’organise, au même titre, sans considérations humanitaires d’aucune sorte.

Par ailleurs, et c’est là le plus inquiètent, l’histoire nous enseigne que les grandes boucheries impérialistes se préparent toujours d’abord dans l’opinion par un travail politique du renforcement du sentiment d’appartenance national en défendant l’idée d’une communauté de destin entre toutes les classes transcendant les antagonismes naturels qui les fonts ordinairement s’opposer.

Si la bourgeoisie française ressent aujourd’hui la nécessité de resserrer les boulons autour de la défense de l’identité national, c’est donc avant tout qu’elle doit rendre acceptable sa politique de nation impérialiste faite de rapines et de guerre qui pousse les populations déshérités de la planète à suivre le chemin des richesses qui leur sont extorquées pour venir offrir leur bras dans les pays dits riches au titre d’une main d’œuvre corvéable à merci.

Ouvriers communistes, ce que nous savons définitivement, c’est que la seule identité que nous nous reconnaissons ainsi qu’à nos frères et sœurs de classe, c’est notre identité sociale de prolétaire. Dépossédé de tout et sans attaches d’aucunes sorte, ouvriers-ères de France formons avec les milliers de déshérités de la planète victime de l’impérialisme français ou autre, la seule vraie communauté de destin pour l’avenir de l’humanité.

Les ouvriers n’ont pas de patrie et leur unique étendard est le drapeau rouge.




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