Accueil du site > POLITIQUE > SNCF : LES PATRONS N’AIMENT PAS LA GREVE… ENCORE MOINS LES GREVISTES

SNCF : LES PATRONS N'AIMENT PAS LA GREVE… ENCORE MOINS LES GREVISTES

SNCF : LES PATRONS N’AIMENT PAS LA GREVE… ENCORE MOINS LES GREVISTES

jeudi 1er avril 2010, par Joseph Larkin


Nouvelles attaques sur le droit de grève à la SNCF. Non contente d’avoir un texte de loi sur le service minimum visant déjà à restreindre les possibilités et l’ « impact » d’un mouvement de grève tout en favorisant la position des directions syndicales de collaboration de classe, la direction s’attaque directement aux grévistes. On ne sait jamais dès fois qu’il leur prendrait l’envie de passer outre les « consignes » des appareils…

Ainsi, dans un premier temps, on vit apparaitre des sanctions à l’encontre de grévistes motivés par des « interprétations » des règlements dans le meilleur des cas et par l’invention de nouvelles dispositions dans d’autres.

Voilà qui devrait prouver que la bourgeoisie se moque du « droit » même si elle ne manque pas une occasion de rappeler à la classe ouvrière qu’elle doit-elle le respecter…

Comme il semblerait que ces mesures « légales » ne suffisent pas on fait appel aux armes depuis longtemps éprouvées et on mobilise son armée de sous-officiers pour faire pression.

Quelques exemples en vrac…
« Si tu fais grève tu perds ton poste de journée »
« Pour ta mutation… tu peux rêver on fera tout pour que tu ne l’ais pas »
« On t’avait promis une augmentation… t’avais qu’as pas faire grève »
« Je devrais te mettre mon poing dans la gueule » Et d’autres joyeusetés du même acabit, cela dans le but bien sûr de décourager les cheminots en compliquant une existence déjà difficile du fait des conditions de travail et des salaires…

JPG - 10.4 ko

Répondons donc à ces messieurs-dames point par point. Premièrement le droit (qu’il soit du travail ou autre) bourgeois ne nous concerne pas.
Les ouvriers savent qu’ils n’ont rien à attendre de leurs exploiteurs et l’histoire a déjà prouvé qu’en temps voulu ils renversent tout ce qui voudrait les contraindre. La lutte des classes ne sera jamais enfermée dans un cadre et ne s’éteindra qu’une fois que les exploiteurs et leurs lieutenants auront été définitivement balayés.

Quand aux vexations, menaces et autres pressions la classe ouvrière en a déjà connu plus souvent qu’à son tour et en connaitra d’autres, rappelons juste qu’à l’heure des comptes ces attitudes ne seront pas oubliées…
Nous saurons en tout cas les rappeler à leurs auteurs et présenterons la note en conséquence…

Ouvriers, ouvrières la société existe parce que nous produisons, la roue de l’histoire tourne dans notre sens.

CLASSE CONTRE CLASSE !




Articles de la rubrique

0 | 10 | 20