Retraite
samedi 23 octobre 2010
SOUTIEN SANS CONDITION A NOTRE JEUNESSE OUVRIERE, A NOS CAMARADES CHEMINOTS ET A TOUTES LES FRACTIONS DE LA CLASSE OUVRIERE EN LUTTE.
Organisée avec les moyens d’action connus des grands syndicats réformistes et sur laquelle sont venues se greffer les ambitions politiques des partis de gauche et leurs appendices pseudo anticapitalistes, la contestation de la réforme des retraites fait plonger dans les incertitudes tout ses protagonistes placés à la tête du mouvement, peinant à trouver une sortie à la confrontation qui leur serait profitable.
Ce mouvement, au départ de simple protestation traditionnelle, ne devait gêner en rien le bon déroulement des carrières syndicales et des affaires des représentants politiques du capital petits et grands. Mais se transformant en lutte de tranchées, l’impasse dans laquelle les luttes se trouvent a réveillé les vieux démons de radicalisation à la base, toujours possible dans certains secteurs…
Si ce mouvement de protestation a réussi à cristalliser autour de lui une colère populaire déjà montante, celui-ci, dans son déroulement, n’a pas été sans réveiller des frustrations dans notre classe, chez sa jeunesse. Frustration de ne pas pouvoir vivre une vie décente en travaillant, frustration de cette « fatalité » des combats menés « pour rien », frustration aussi de ne pouvoir répondre à une justice de classe toujours aux ordres qui dès à présent ordonne de lourdes sanctions contre notre jeunesse poussée à l’exaspération.
Aujourd’hui, par les modes d’actions « nouvelles » mis en place, le blocage des activités économiques essentielles au bon déroulement de l’exploitation des travailleurs, la radicalité ouvrière, syndiquée ou non, montre que la lutte de classes qui traverse aussi les organisations syndicales fait ressurgir de légitimes impatiences. Aussi ce n’est pas anodin que les secteurs radicalisés se trouvent surtout dans la classe ouvrière et sa jeunesse, car qui sème la misère récolte la colère. Pendant que les gros bras des services d’ordres syndicaux travaillent de concert avec la police à pacifier la contestation, nos camarades affrontent les forces de répression de la bourgeoisie dans la rue ou devant les portes des raffineries et des dépôts, etc.
Dans ces conditions s’impose la solidarité la plus inflexible dans la classe ouvrière. Toutes leçons de « bonnes ou de mauvaises conduites » envers notre classe qui tente de s’organiser pour lutter autrement ne servent qu’à renforcer l’arrogance du pouvoir envers nos camarades, cheminots ou des raffineries, des transports, de notre jeunesse ouvrière des quartiers et d’ailleurs, qui un jour, contre vent et marée de mépris de la bourgeoisie devront nécessairement faire la jonction dans l’unité, pour gagner.
Dans l’unité à la base et dans l’action, dirigeons-nous vers la construction d’une société débarrassée de l’exploitation de l’homme par l’homme en hâtant la reconstruction du véritable parti de la classe ouvrière, son parti communiste, état major de combat.
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