Une espérance de vie plus longue est un luxe qui n’est pas accordé à tous !
vendredi 12 novembre 2010, par Avant Garde
Pour que messieurs mesdames les politiciens parasites et leurs mentors bourgeois vivent plus vieux et en bonne santé, dans le luxe et la luxure, il leur faut nous faire travailler plus dure et créer la concurrence entre nous, ouvriers et ouvrières de France comme à l’étranger. C’est notre destin commun d’aller plus rapidement que d’autre vers les cimetières après usure, accompagnés des travailleurs les plus pauvres et tous les exclus, en général, du confort de vie de la bourgeoisie.
Aussi, quant tout ces braves gens, députés, journalistes et politologues, économistes, discutent de l’allongement de l’espérance de vie comme un bienfait pour l’humanité, c’est bien entendu seulement pour leur classe sociale qu’ils s’en félicitent. Car ils sont tout à fait conscients que dans ce domaine comme dans tout les autres, tenant aux bienfaits d’une redistribution des richesses qu’ils organisent à leur profit *, cette espérance de vie n’échappe pas à la règle du « on est jamais aussi bien servi que par soit même ».
Producteurs des richesses, nous, ouvriers, ouvrières, qui de l’aube à l’aurore, exposés aux maladies professionnelles, aux accidents du travail, aux famines organisées dans les territoires lointains, nous nous usons la santé dans les conditions de travail les plus insalubres, les moins protégées. C’est bien nous qui assurons aux classes sociales mieux loties, bonheur et prospérité dans la longévité.
Mais tout cela ne peut fonctionner, pour tous les gouvernants, sans que se présente à eux la nécessité d’assurer des équilibres financiers et sociaux qui leur soient profitables. Dans le sujet des retraites, le souci est d’arriver à maintenir le plus longtemps possible les producteurs à l’ouvrage dans les conditions minimums de santé nécessaire à leur exploitation efficace sans surcoûts de dépenses sociales liés à la vie après usage.
Donc régulièrement, ces honnêtes gens élus du peuple, parés de toutes les vertus républicaines et morales, se contraignent, paraîtrait-il, par altruisme et dans le souci du bien commun à l’examen de ce qu’il convient de faire pour sauver les équilibres entre recettes et dépenses du système de « protection de la santé » et de « sécurité sociale ».
Dans le discours, c’est par dissimulation que le législateur bourgeois et petit bourgeois tente de faire croire à la nécessité de diminuer toujours plus la part qui échoie à la classe dominante (quant elle en est pas exemptée) et qui reste une infime partie de l’essentiel des richesses dont elle s’empare.
On peut dire qu’ils ne s’embarrassent pas trop des principes républicains bourgeois « de liberté, d’égalité et de fraternité » qui ornent en trompe l’oeil les frontons des édifices des institutions, et ces larbins du capital ne brillent pas spécifiquement non plus par leur courage. C’est d’abord aux plus faibles d’entre les déshérités qu’ils vont s’en prendre. Victimes toutes désignées, nos frères et sœurs travailleurs sans papiers, leur enfants, poussés à fuir les famines et les conditions de vie les plus misérables vécues dans des pays placés sous domination des grandes puissances économiques qui les organise ou les impose via leurs instances de la haute finance internationale comme le FMI conduit par un illustre membre du parti socialiste Français.
C’est dans cette logique implacable que les députés UMP accompagnés de leurs collègues « nouveaux centre » porteurs des « valeurs sociales de la droite républicaine » légifèrent aujourd’hui, protégeant le bourgeois fort et gras contre les travailleurs pauvres et sans défense.
Ainsi ces dernières semaines en « même temps » qu’ils votaient un ammendement allégeant les « sanctions » à l’encontre des employeurs de travailleurs sans papier donc sans recours, ils en imposaient d’autres visant nos frères et sœurs de classe sans papier qui désormais devront payer pour l’accès aux soins. Dorénavant Ils devront s’acquitter d’un forfait de 30 euros sous la forme d’un timbre fiscal, quant auparavant comme pour le travailleurs pauvres pourvus de papier et autres vivant dans l’exclusion, disposant de moins de 634 euros de ressources mensuelles, ils pouvaient recevoir des « soins gratuits »
Devant l’outrance, certains beaux esprits parlent de mesure symbolique, oubliant volontiers que pour les pauvres et qui plus est sans papiers, la symbolique des choses pour le repus ne fait pas bon ménage avec les réalités de leurs frustrations. Tant pour leur droit à la retraite, à la couverture maladie, à l’accès au logement, l’ouvrier sans papier payera deux fois son tribu au gavage du bourgeois : une première fois contraint et forcé de fuir la misère sociale imposée par les grandes puissances, dont la France, aux pays dominés et une seconde fois comme force de travail surexploité des pays riches.
Tous ces bourgeois et petits bourgeois nantis ne perdent rien pour attendre, quant arrivera le moment où« les pauvres si mettront … », comme le dit ce chant des communards.
* avec l’aide des complicités dans notre camp social.
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