Guadeloupe , les « contribuables associés » s’invite à la « curatelle »
Sur le site des réac’ associés, pardon … des contribuables associés de Guadeloupe, un article réclame la fin du financement des syndicats, suivi des interventions d’internautes dans la plus « pure » tradition du poujadisme pour la plupart.
Sur ce site, rien ne nous est épargné. Les intervenants marchent aux devant du consul de la république qui vilipende tous ce qui ne trouve pas grâce à leurs intérêts, principalement les travailleurs grévistes qui sont pour eux d’éternels assistés, contrairement aux dignes représentants d’une classe de « durs besogneux ».
Nous ne sommes pas dupes, nous sommes habitués à entendre vos longues et extra-temporelles litanies de pauvre petit contribuable « saigné par les impôts ».
Permettez-nous de vous déranger dans vos rêvasseries, certainement toutes portées sur les moyens d’améliorer le confort que vous offrent déjà vos situations sur votre ile que l’on dit paradisiaque (pour votre classe, nous en sommes sur !) pour poser cette question à la plupart d’entre vous, profession libérales, commerçants, « artisans », petits patrons…
Vous êtes-vous seulement un fois interrogés sur la véritable origine de vos revenus ? Nous sommes persuadés que non … Et bien éclairons vos cerveaux encombrés : elle provient tout simplement de la spoliation des vrais producteurs de richesses, la classe ouvrière exploité ; la plus-value qui vous nourrit, ce sont les ouvriers qui la produise !
Objets de vos fantasmagories, ne vous inquiétez pas trop à propos « des méchants syndicats et partis politiques oppositionnels au pouvoir » qui sont bien respectueux des institutions. Justifiant leur existence, sans la présence de leurs dirigeants dans le mouvement ouvrier ils vous seraient impossibles d’obtenir la paix sociale nécessaire à vos vies d’affairistes et de profiteurs. Leur but n’est pas de remettre en cause l’ordre établit, ils ne demandent que les miettes que vos appétits insatiables ne laissent pas mêmes trainer sur vos tables de bien repus.
Quant à nous, ouvriers militants communistes marxiste-léniniste de la métropole, nous donnons tout notre soutien à la classe ouvrière et aux travailleurs actifs ou pas, retraités dans la misère ainsi qu’à la jeunesse guadeloupéenne sans avenir, tous aujourd’hui en pointe des luttes. Sous la domination de l’état français spoliateur, ils nous montrent la voie à suivre …
La classe ouvrière en Guadeloupe comme ailleurs doit gagner sont indépendance dans la lutte et poser la seule question qui vaille en Guadeloupe comme partout ou se remarque la présence de la France : État du capitalisme impérialiste français et leurs serviteurs associés, hors de Guadeloupe !
Pour l’unité de la classe ouvrière internationale
Classe contre classe, nous vaincrons !
lundi 2 février 2009
