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CGT, le silence des « agneaux ».

CGT, le silence des « agneaux ».

Le consensus s’est installé. Après le silence dans les rangs chez les bourgeois, c’est idem chez les larbins du capital, respectueux de la dimension de « syndicalisme responsable » que l’état leur accorde et que rien ne doit venir remettre en question, surtout pas, Horreur ! le spectre du recours possible à la grève générale.

Une heure d’émission chez Serge Moatti (Riposte) et Maryse Dumas (pour la CGT) [1] n’aura pas dit un mot pour les travailleurs en grève générale en Guadeloupe.

Il est comme cela des accords de principe qui n’ont pas besoin d’être publiquement annoncé pour être compris. Les silences se suffisent à eux-mêmes. Chacun aura compris que le message s’adressait au gouvernement bourgeois, prenant la forme de la déférence d’un représentant des intérêts économiques de la petite bourgeoisie, privé et public. Le décryptage de cette attitude réformiste scélérate n’est donc pas dur à réaliser pour qui arrive à comprendre qui elle sert.

Ce qui est certain, c’est qu’à un moment ou nombreux sont les travailleurs de Guadeloupe qui s’interrogent sur la nature coloniale des relations que l’état impérialiste français entretien contre eux, il ne leur sera pas difficile d’en trouver les complices dans la représentation syndicale de métropole.


lundi 9 février 2009


Notes

[1] Ancienne de l’union des cadres CGT PTT, membre du bureau confédéral et considérée comme dauphine de Bernard Thibaut