Le journal politique de la classe ouvrière.
  • Bangladesh, le Rana Plaza. Retour sur un drame ouvrier.
  • Elections Municipales à Paris
  • Donner un sens politique à l’abstention ouvrière et populaire !
  • La Valls des autoritaires

Bangladesh, le Rana Plaza. Retour sur un drame ouvrier.

Il y a un an, Le bilan du pire accident industriel au Bangladesh donnait plus de 1100 morts. Cet immeuble de neuf étages, le Rana Plaza, abritait cinq ateliers de confection travaillant notamment pour les marques britannique Primark (Associated British Foods) et espagnole Mango. Lorsqu’il s’est effondré comme un château de cartes au matin du 24 avril, plus de 3 000 ouvriers étaient au travail. Des fissures avaient été constatées la veille sur le bâtiment. Selon les autorités, 2 437 personnes ont été secourues saines et sauves. Face à la médiatisation de cette catastrophe, une mobilisation est née au Bangladesh. Des syndicats de travailleurs et des avocats locaux tentent une action en justice. Mais comme le remarque Anne Gintzburger journaliste française qui a enquêté sur ce drame : « Jamais nous ne verrons la couleur d’une condamnation d’un grand patron mais il y aura peut-être des indemnisations. » Sohel Rana, le directeur de la chaîne de production qui avait obligé les employés à venir (...)

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Elections Municipales à Paris

A. Blanqui élu dans le 18ém et le 20ém arrondissement. J.B Clément prend Montmartre à Clémenceau ! Il est si près de nous et pourtant si loin déjà ce grand moment de notre histoire ouvrière. Aujourd’hui, à Paris, les caméras pointent sur des starlettes et des jeunes beaux. « Le peuple de Paris, fidèle à sa tradition, libre et rebelle … » ont été les premiers mots de Nathalie Kosciusko-Morizet au sortir de ses « bons résultats » dans la capitale. Les militants ouvriers-ères de France instruit de leur histoire font cette année un deuil cruel. Notre mois de Germinal, qui chaque année nous rappel ce printemps funeste qui depuis maintenant 143 ans attend sa floraison, nous voit encore affronter la morgue de la bourgeoisie triomphante. De Peuple de Paris, il n’est plus. La plèbe s’est fait chasser de la ville et les fonds spéculatifs, traqueurs de mètres carrés à fort potentiel financier, se chargent de terminer la sanctuarisation bourgeoise des faubourgs où jadis l’ouvrier a fait couler son sang pour la (...)

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Donner un sens politique à l’abstention ouvrière et populaire !

Aujourd’hui, des milliers de travailleurs, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, oscillent entre désillusions et l’espoir de grands mouvements sociaux qui seraient l’expression de leurs revendications légitimes. Face à cela, les élections municipales, comme les autres, sont des moments de démobilisations et de diversions politiques. Jamais rien ne change, quelles que soient les couleurs sorties des urnes, sinon qu’elles travaillent toujours à satisfaire la soif de profits des plus riches. Cet état de fait, se répétant sans cesse, engendre la lassitude et renforce les idées les plus réactionnaires plus sûrement que les campagnes de propagandes nauséabondes des certaines organisations politiques. Nous, ouvriers communistes, nous proposons à l’ensemble des militants qui se réfèrent à l’idéologie commune et que l’envie d’en « découdre » par les urnes ne rend pas aveugle, à s’associer à notre démarche. Agir dans l’unité à la préparation de ce qui pourrait devenir de grands rassemblements populaires qui (...)

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La Valls des autoritaires

L’humoriste Dieudonné vient de défrayer la chronique et cela pour des raisons où se mêlent les intérêts d’Etat et les ambitions personnelles du ministre de l’Intérieur. Le dernier spectacle du comédien est frappé d’interdiction pour « atteinte à la dignité humaine ». Dans un pays où se comptent par dizaines de milliers les sans-abris et parmi eux des milliers d’enfants, un pays où les lieux de la charité public ne désemplissent plus de ces pauvres gens venus chercher simplement de quoi survivre, un pays qui envoie ses bombardiers répandre la mort et la désolation loin d’ici, le moins que l’on puisse penser c’est que le ministre et ses supporters ne craignent pas de cultiver le ridicule. Mais ce que ne craint surtout pas le ministre de l’Intérieur, sans aucune réaction de classe face à lui, c’est d’agir encore plus à la fascisation du pouvoir et cela en mêlant étroitement défense de l’ordre public et ordre moral bourgeois. De plus, si on ajoute à cela la surveillance physique des spectacles par ses (...)

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