Contre la réforme des Retraites… et le jeu des illusions
lundi 6 septembre 2010
C’est la « rentrée sociale » !
Tout au long de l’année les manifestations syndicales et autres journées d’actions vont être lancées. A la place de véritables ripostes ouvrières face à l’offensive du pouvoir qui visent à détériorer toujours plus nos conditions de vie nous aurons donc droit à des cérémonies d’enterrement de nos espoirs de luttes.
Ouvrant le banc par le dossier de la réforme des retraites, les états major politiques et syndicaux se préparent pour le jour de la grande procession dont l’ampleur attendue doit servir à « émouvoir » le gouvernement.
Tout le monde aura compris, dans cette affaire, qu’il n’aura jamais vraiment été question de faire avorter cette réforme, même tenu compte de la position actuelle de la centrale FO menant à bon compte une opération de marketing syndical. C’est ce qui pourtant, en regard des attentes des travailleurs en général et de la classe ouvrière en particulier, serait un minimum dont devaient s’honorer les organisations syndicales, dans la plus pure tradition réformiste.
Sauf que ! la grande hypocrisie de cette histoire consiste à laisser croire depuis des lustres que le seul choix qui s’offre aux centrales syndicales modernes se situe entre des positions soit offensives soit défensives face à la volonté de la bourgeoisie de remettre en cause nos conditions de vie et de travail ; entretenant les illusions de refondation ou de transformation sur des bases dite de lutte de classe d’une pensée syndicale arrivée au bout de son histoire.
Contre cette vision idéaliste, il faut que les choses soient bien claires. Les organisations syndicales des pays capitalistes impérialistes ne se développent pas dans un rapport d’opposition à la bourgeoisie fait d’affrontements de classes directes ou indirectes avec elle. Concernant la CGT, les condamnations qu’elle reçoit pour son abandon des principes premiers du syndicalisme de lutte de classe ne sont que pures chimères tout simplement parce que ceux-ci appartiennent aux pratiques du vieux réformisme traditionnel complètement dégénéré au regard de ses dogmes.
Aujourd’hui les organisations syndicales sont devenues de vénérables institutions pour la bourgeoisie, indispensables au jeu du parlementarisme social, à qui elle a confié la gestion des relations entre le monde du travail et celui du capital dont la nature sera toujours conflictuelle. Leur rôle est donc d’agir à l’apaisement des tensions sociales inévitables en système capitaliste ; aboutissement logique d’une déchéance annoncée, accompagnant le développement économique de l’impérialisme entré en décadence.
Sur la question des retraites comme sur l’ensemble des questions sociales, la classe ouvrières et les travailleurs les plus pauvres n’ont rien à gagner à remettre leur sort entre les mains de ces institutions sociales du capitalisme.
Pour vraiment s’en sortir et percer l’abcès, renvoyer aux poubelles de l’histoire ces faux représentants de nos intérêts, il est impératif que la classe ouvrière reprenne le chemin des luttes là où elle sait les mener le mieux, dans les entreprises, lui permettant ainsi d’en garder le contrôle et de faire valoir ses revendications essentielles.
Ouvriers communistes, nous serrons les rangs auprès de notre classe et des plus démunis, véritables victimes d’un système de retraite totalement inégalitaire, d’avant et d’après cette réforme et dont pratiquement personne ne se préoccupe. Ce sont des milliers d’hommes et de femmes de toutes origines, ouvriers ou non qui, depuis l’avènement des petits boulots contractualisant la précarité, survivent dans les minima sociaux et dont le nombre grossi sans cesse.
Nous voyons bien que l’un des objectifs de cette reforme vise à maintenir ouvriers et travailleurs au-delà de l’âge légal du départ à la retraite dans les minima sociaux le plus longtemps possible.
Pour valider un droit à la retraite « plein et entier », ceux et souvent celles à soixante ans, à qui manque de nombreux trimestres, n’ont aujourd’hui pas d’autre choix que de rejeter ce droit, plus misérable encore qu’un RSA ou qu’un contrat précaire quelconque.
Victimes anonymes, sauf peut-être aux yeux des organismes de charités, la seule « porte de salut » qui s’offre à nous, c’est de nous placer « docilement » dans la longue file d’attente de celle et ceux qui espèrent atteindre les 65 ans, voir plus, pour percevoir en définitive l’aumône du minimum vieillesse, à l’aube de la fin de nos vies …
C’est avec cette volonté de combattre cette infamie que depuis toujours le groupe des ouvriers communistes, le premier, s’est mis à charge de populariser la revendication de la retraite à 55 ans pour tous avec un minimum de revenu pour vivre une vie descente sans sacrifices d’aucune sorte, sans conditions de cotisation. Cette revendication, reprise par quelques organisations non ouvrières, doit servir pour elles à opérer des retours triomphant de radicalité au sein des institutions syndicales collaborationnistes, dès lors ces journées d’action et de manifestation doivent en être le tremplin. C’est un discours mainte et mainte fois entendu, mais jamais suivi d’effet.
Pour se donner les moyens de vaincre il faut dès maintenant sortir de ce faux dilemme de la participation ou non à ces ballades organisées … préparons sans délai la seule riposte qui s’impose, celle de la grève générale reconductible, placée sous la conduite de notre classe et organisée sur la base de ses revendications.

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