ALLOCATIONS FAMILIALES, UN BRAQUAGE ORGANISE.
vendredi 17 septembre 2010, par Jean Charles Louvrier
La maxime nous dit « que le voleur retourne toujours sur le lieu de son larcin ».
Dans cette opération, mener tambour battant, de « responsabilisation » des parents face à l’absentéisme à l’école, aucun n’autre adage ne pouvait mieux illustrer notre propos.
Petit précis d’histoire. En mars 1932 le parlement français votait la loi du gouvernement d’André Tardieu (au sein duquel figurait le Pierre Laval chef du gouvernement de Vichy) rendant l’affiliation aux caisses d’allocations familiales obligatoire ; objectif … relancer la natalité. Après sa première guerre impérialiste mondiale, qui avait saigné à blanc les effectifs prolétaires, la bourgeoisie agissait au renouvellement de la force de travail et des stocks de chair à canons en prévision de la seconde.
Ainsi tous les employeurs devaient s’affilier à des caisses de compensation et verser à leurs salariés des allocations pour couvrir leurs charges de famille. Cette loi rappelait donc aux patrons leur devoir de classe et les mettait à contribution pour l’effort de guerre à venir. Le prolétariat qui venait de payer le prix du sang à la défense de la nation, le faisait une seconde fois en différé de « salaire » pour alimenter la boucherie.
Il va de soit que quelques soient les montages financiers, le jeu de piste des prélèvements salariaux auxquels on est obligé de se livrer pour trouver l’origine de leurs financements atterrit toujours dans les poches de la classe ouvrière. C’est le cas de tous les budgets d’état dont font partis les caisses d’allocations familiales et toutes les institutions de « protections sociales ».
Aussi, si pour le bourgeois, nanti de la morale du marchant de canon, l’argent n’a pas d’odeur au moins lui accorde-t-il ce pouvoir de monnayer des conduites « citoyennes ». C’est ainsi que pensant résoudre le problème d’un prétendu regain d’absentéisme à l’école, parlementaires et sénateurs de droite aux absences régulières dans les hémicycles, politiciens parasites s’engraissant de la sueur du prolétaire, ont crus devoir menacer nos familles de suspension de leurs allocations familiales, allocations de survie pour des familles qu’ils contribuent à jetée dans la misère.
« Grand bien pécunier et politique leur en fasse », notre classe à plus de dignité qu’ils le pensent. Nous ne nous abaisserons pas à argumenter sur l’idée d’une double peine qu’on voudrait nous infliger, ou à pleurnicher pour la relance d’un prétendu « ascenseur sociale » tombé en panne en raison de toutes ces mesures infâmes. Trop habituer à compter les petits sous, cette mesure pèsera d’autant dans la balance au moment où il faudra régler les comptes, avant de tourner la page pour reconstruire une société d’avenir où nos enfants, sans entraves d’aucune sorte, trouveront une motivation, sans pareil dans l’histoire, à s’instruire.
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